Plus de 10 000 chutes par an: un chiffre toujours élevé
Les chutes comptent parmi les principaux risques d’accident sur les chantiers ainsi que dans l’industrie et l’artisanat. Chaque année, elles font plus de 10 000 victimes dans les entreprises assurées à la Suva. Elles causent en outre plus souvent des blessures graves, voire mortelles, que les autres types d’accidents. Les règles vitales de la Suva contribuent à réduire durablement les accidents.
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Demain, ce sera la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Les statistiques prouvent les faits suivants:
- Le risque d’accident du travail a baissé de 13 % au cours des dix dernières années.
- Le nombre de chutes reste élevé;
- On dénombre 10 500 chutes au travail par an.
En comparaison avec d’autres types d’accidents, les victimes de chutes souffrent plus souvent de blessures graves, voire mortelles. L’année dernière, par exemple, il s’est produit plusieurs accidents graves et mortels à la suite de chutes à travers des toitures en panneaux de fibrociment.
Même depuis une faible hauteur, une chute peut entraîner de graves conséquences
De nombreuses personnes ne se rendent pas compte qu’une chute depuis une faible hauteur peut également entraîner de graves conséquences. Sur les 5500 accidents professionnels annuels dans les entreprises assurées à la Suva impliquant une échelle, près de 100 cas découlent sur une invalidité et trois ont une issue fatale.
«Près d’un accident du travail sur trois donnant lieu à des séquelles permanentes ou à un décès est une chute», déclare Olivier Favre, chef de la division sécurité au travail et protection de la santé à la Suva en Suisse romande. Il est donc extrêmement important que les règles vitales soient respectées. Cela permettrait d’éviter deux tiers des accidents graves et mortels. Les règles sont certes connues, mais la culture de la prévention durable fait parfois défaut dans les entreprises. «Avec une culture de la prévention efficace, tous les collaborateurs et collaboratrices prennent leurs responsabilités pour la sécurité et la santé au travail et osent dire stop en cas de danger», affirme Olivier Favre. Le travail ne peut reprendre que quand la situation a été sécurisée.
La Suva aide les entreprises à instaurer une culture de la prévention et propose toute une série d’outils d’information
Contact pour les médias
Jean-Luc Alt
Porte-parole
Portrait de la Suva
La Suva exerce son activité depuis 1918 et emploie près de 4700 personnes au siège de Lucerne, sur les 18 sites des agences réparties dans toute la Suisse et dans ses deux cliniques de réadaptation de Bellikon et de Sion. Entreprise indépendante de droit public, elle assure près de 135 000 entreprises, soit plus de 2,2 millions d’actifs, contre les conséquences des accidents et des maladies professionnelles. Les bénéficiaires de l’assurance-chômage sont assurés automatiquement à la Suva. La Suva assume aussi la gestion de l’assurance militaire sur mandat de la Confédération, ainsi que l'assurance-accidents des personnes bénéficiant de mesures de l’AI. Les prestations de la Suva comprennent la prévention, l’assurance et la réadaptation. La Suva est financièrement autonome et ne perçoit pas de subventions. Ses excédents de recettes sont redistribués aux assurés sous forme de réductions de primes. Les partenaires sociaux – employeurs et salariés – de même que la Confédération sont représentés au sein du Conseil de la Suva.